Au départ, Malick Chapman était sculpteur,avant de s’investir dans le champ de la peinture où il arrive avec toutes une panoplie de matériaux. sa toile, c’est souvent des rideaux usagés ou de la toil de jute brûlée. a ses éléments, il associe volontiers du sable , du plâtre et du textile. par-dessus tout, l’écriture de Malick Chapman accroche par sa couleur. »on est tous marrons »dit-il.Le problème c’est que le marron reste difficile à marier, il faut trouver le bon équilibre .Dans le lézard par exemple, Malick Chapman l’inscrit en diagonal comme le motif principal du tableau. en termes d’espace , le lézard marron fait à peine le tiers du tableau, mais c’est lui qui imprime la totalité dominante dans un environnement vert bleu gris. Ce décor , renvoie en fait aux m^ùrs écailleux et huileux des maisons ordinaires dans les quartiers populaires.La technique de Malick Chapman est comparable à l’action d’un homme qui frotterait les surfaces des murs au fil du rasoir de son pinceau et qui , de proche en proche, dé-voilerait des visages , des corps , des attitudes, des nuances… La maitrise technique et esthétique de Chapman est avancée.L’artiste Malick Chapman se présente comme un membre de la société civile dont l’œuvre transcende les diversités multiculturelles et sociales et même les limites territoriales. En effet ayant eu des expériences personnelles découlant d’un déni et son identité nationale et même Africaine , il se veut l’écho des « sans papiers », étranger sur leurs propres terres ancestrales. Autodidacte, il est soucieux « du bouleversement de notre environnement social et naturel ».
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